Nous revoici dévalant en sens inverse la route que nous avons emprunté se matin pour nous rendre au point de vue, il n'est que 6h30 du matin, direction la mer de cendre au pied du volcan. Le brouillard ne c'est toujours pas dissipé, nous entrons à nouveau dans la couche toujours très dense. Arrivés sur le plateau désertique de la mer de cendre, les jeep, qui jusqu'à présent se suivaient sagement en file indienne, semblent devenir sauvages et immaitrisables, chaque conducteur empruntant le chemin qui lui semble le mieux adapté. Nous arrivons à la limite autorisée pour les véhicules motorisés, il y a déjà une dizaine de jeep garées. Pour atteindre le pied du volcan, à environ un kilomètre, il faut marcher

ou louer un cheval. Nous nous interrogeons sur l'intérêt de ce déplacement compte tenu du fait que la visibilité est quasi nulle. Après un temps d'hésitation, nous nous décidons à y aller. Harcelés par de loueurs de chevaux, nous négocions le prix pour un aller simple. La traversée commence, on se croirait sur une autre planète. Au loin, ce dessine maintenant petit à petit l'ombre chinoise du temple situé une centaine de mètres avant l'arrivée au pied du volcan. Nous y passons devant quelques minutes plus tard et nous voici arrivés. Comme nous nous en doutions aucune visibilité que ce soit sur le volcan ou sur les montagnes situé à côté. Nous prenons quelques photo du temple éclairé en contre jour par la lumière diffuse du soleil qui tente de percer, ce qui donne une atmosphère de fin de monde particuiiére. Tout à coup, cette fois ci le miracle à lieu, en quelques secondes le brouillard se dissipe et laisse apparaître le. Volcan devant nous. Nous profitons un long moment du paysage vu d'en bas, avant de rejoindre à pied notre jeep, car nous ne pourrons malheureusement pas gravir aujourd'hui les 253 marches qui ménent au cratére. En effet, le volcan Bromo, qui est un volcan très actif, est classé depuis le mois de mars en alerte de catégorie 2, interdit donc de s'y en approcher à moins d'un kilomètre. Cela n'était pas une surprise nous le savions déjà, simplement une petite déception.