A Bali, en tant que touristes, toutes les occasions sont bonnes pour vous ponctionner de l'argent, cela en devient à force trés désagréable et très agaçant. Nous avons déjà dans un article précédent, lors de notre passage sur l'île de Java, évoqués la double tarification appliquée pour les tickets d'entrée aux différents sites. Ce principe est bien sûr également en vigueur sur Bali, mais ce n'est pas le but de cet article, nous n'avons pas l'intention de nous répéter.

Sur Bali, peut-être était-ce également le cas sur Java mais nous ne l'avons pas perçu, toute l'économie du pays est basée sur le tourisme et nous sommes vus et attendus comme des portes-monnaie ambulant. Tout est prétexte à vous faire sortir nos Rupia. Que vous vouliez marcher sur les rizières, faire une petite balade dans la forêt, vous rendre sur les plages, faire l'ascension de tel où tel volcan, vous en payerais au moins doublement l'accés, non seulement vous payerez le droit d'emprunter le chemin que vous voulez suivre, mais vous payerez en plus, si vous êtes venu avec un véhicule, le droit au stationnement. Même sur les points de vues en bordure de route, il y a toujours une gentille et aimable personne qui vous fait vite retourner à la dure réalité. Il est vrai que souvent ce ne sont que de toutes petites sommes, mais les petits ruisseau faisant de grosses rivières, le tout cumulé cela commence à peser sur le budget. Souvent, afin de justifier le prix très élevé demandé, on vous affecte un soit disant garde forestier ou ranger chargé de vous accompagner et de vous suivre tout au long de votre promenade. C'est le cas aujourd'hui, nous arrivons à Songan à l'extrémité de la route Nord, qui longe le lac de crâtére, pour faire une petite balade d'une trentaine de minutes qui doit nous mener sur un chemin de crête dominant le lac. Le comité d'accueil est là et nous demande 250000 Rupia soit prés de 16€ comme droit d'emprunt du chemin et pour nous accompagner. Cette fois si, nous refusons ce racket d'état organisé. Pour les cinq minutes, à peine, restés sur le parking, juste le temps de ce renseigner, notre chauffeur à quand même dû s'acquitter du droit de stationnement.

Peut-être qu'un jour Bali, à force de vouloir s'en mettre plein les poches au détriment de ces visiteurs, en payera elle même les frais.